Publié dans Economie

Contrefaçon à Mahajanga - Destruction des cartouches de cigarettes aujourd’hui

Publié le vendredi, 10 octobre 2025

Une cargaison de cigarettes de contrefaçon saisie le 22 septembre dernier au port de Mahajanga sera prochainement détruite sous la supervision des autorités douanières. L’opération découle d’un contrôle ciblé mené grâce à une alerte transmise par la douane réunionnaise. A l’ouverture du conteneur suspect, les agents ont découvert plus de 57 600 cartouches de cigarettes de marque “Good Look”, accompagnées de rubans adhésifs portant la mention “Imperial Tobacco” et de plusieurs cartons de serviettes à jeter. Le lot a été immédiatement scellé, et une procédure judiciaire est en cours avant sa destruction définitive par enfouissement contrôlé.

Au-delà de la simple répression, cette mesure vise avant tout à protéger les consommateurs contre des produits issus de circuits clandestins. Ces cigarettes ne respectent aucune norme sanitaire et contiennent souvent des substances dangereuses. Selon Lainkana Zafivanona, directeur général de la douane, « chaque contrefaçon interceptée, c’est un danger évité pour la santé publique ». L’opération témoigne aussi du rôle central de la coopération régionale, qui a permis d’intercepter la cargaison avant sa distribution sur le marché national.

Impact économique

Sur le plan économique, la contrebande de cigarettes cause des pertes considérables à l’Etat et crée une concurrence déloyale envers les fabricants légaux. PROMODIM, seul détenteur de la licence officielle de production des “Good Look”, appelle ses distributeurs à redoubler de prudence et à s’approvisionner uniquement auprès de sources fiables. Les produits contrefaits échappent aux taxes et aux droits d’accise, privant ainsi le Trésor public de recettes importantes. D’après des estimations récentes, le commerce illicite du tabac ferait perdre des milliards d’ariary chaque année, tout en affaiblissant la filière industrielle nationale. Francis Rabarijohn souligne que « chaque cargaison illégale représente un manque à gagner fiscal, mais aussi une menace pour l’emploi ». La destruction de cette saisie à Mahajanga se veut donc exemplaire car elle rappelle la détermination de la douane à protéger les revenus de l’Etat, la santé des citoyens et l’équilibre économique du pays.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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